« ET » : ce petit mot à lui seul pourrait-il résumer la complexité ?
Voilà le MOOC est terminé depuis plusieurs semaines et (honte sur moi) je n’ai pas publié grand chose. Pourtant la richesse des échanges l’aurait permit. Les participants à ce cours étaient de grande qualité. Plusieurs personnes (dont je suis) se sont rassemblées pour ne pas perdre la qualité de l’expérience et la poursuivre par d’autre moyens. Je ne suis hélas pas très actif dans ce nouveau groupe malgré le grand intérêt que je lui porte.
Ce que je retiens du MOOC pourrait presque se résumer en un mot : ET
C’est très paradoxal d’arriver à résumer quelque chose d’aussi riche par un aussi petit mot. Paradoxal aussi de « résumer » la complexité. D’autant plus de la résumé à un mot aussi court.
Pourtant…
Nous sommes avec la logique Artistotélicienne dans le règne du OU, du binaire, du dualiste… Une chose est soit ‘Vraie’ soit ‘Fausse’, on est soit ‘Ami’ soit ‘Ennemi’, soit on est ‘d’accord avec moi’ soit on est ‘Pas d’accord avec moi’, etc. On ne peut pas être les deux, ou entre les deux, ou aucun des deux, ou ailleurs…
Certaines cultures (orientales) ont tenté d’autres voies. Cependant, elle reviennent paradoxalement (elle aussi) à une sorte de dualisme opposant ‘dualisme’ et ‘unissisme’.
La pensée d’Edgar Morin permet de concilier ‘ET’ et ‘OU’. Traiter la complexité implique de prendre en compte de nombreux paramètres, de les considérer comme pouvant être tous ‘Vrais’ au moins d’une certaine manière. Même s’ils semblent incomptibles entre eux !
Ce mode de pensée peut faire référence à la révolution de la pensée introduite dans la science physique par la physique quantique.
A suivre…